L’intérim face à la crise sanitaire 2020 / Covid-19

Comme tout secteur d’activité, le secteur de l’intérim est touché par la crise du Covid-19, un « choc brutal » avec la décision de confinement mi-mars du gouvernement. Ainsi le travail temporaire a été le premier impacté, le monde économique s’inquiète et l’intérim se prépare à une longue crise impactant le monde. Puis le gouvernement a pris la situation en main et a trouvé des solutions pour des centaines de milliers d’intérimaires puisque des mesures ont été prise assez rapidement pour maintenir l’emploi des salariés.

Lors des mesures gouvernementales prises, a été soulevé notamment que l’intérim pouvait être une activité annexe afin de combler le chômage partiel par des missions.

Selon les données de Pixid[1], en début d’année les chiffres des missions actives étaient les mêmes par rapport aux années précédente puis il y a une décroissance mi-mars après l’annonce du confinement où les chiffres se sont effondrés en passant de  210 000 missions actives en deux semaines qui s’est divisé par deux pour arriver à 110 000 mission[2] active. Progressivement en 15 jour c’est-à-dire en début avril, a été constaté qu’un grand nombre d’intérimaires a été sorties des effectifs dû aux fins de missions et non renouvelées. Fin mars début avril la situation est au plus bas, des questionnements se pose, comment se passera la reprise ? Il y aurait-il une reprise rapide, des aller-retour…  

Arrivée en Avril/Mai la situation s’est stabilisé malgré et atteint un point bas habituel dû au 1 er Mai avec les jours février qui est une semaine où peut de missions sont proposées.

A la reprise de mai, sortie du confinement annoncé le 11 mai 2020, on constate une reprise progressive des missions, en suivant le rythme des années précédente. En août comme à son habitude l’activité se décroit.

Aujourd’hui l’activité de l’intérim est à un niveau comparable à l’activité de 2019.

Les enseignements que le marché de l’intérim a tiré de cette période sont :

• La distanciation sociale a permis d’accéléré quelque chose déjà entamé concernant la digitalisation et de devenir une réelle solution et un nouveau mode de travail.
• Le mouvement est enclenché et il n’y aura pas de retour arrière car aujourd’hui le monde est dans cette tendance.
• La réactivité, il a fallu s’adapter à de nouveau mode de travail, de nouveaux mode d’échange avec les clients, les fournisseurs et les partenaires.

Ainsi pour illustré l’impact sur une agence, Eureka d’Aix-en-Provence a perdu 75% de leur activité.

Certaine agence d’intérim s’est vu élargir leur clientèle dans de nouveau secteur d’activité pour pallier la crise.

En effet, le secteur de la grande distribution y joue un rôle clé.  Le recrutement en contrat temporaire reste alors indispensable face à l’activité dit essentielle des entreprises. De plus en plus, les sociétés ne recrutent plus de salariés en CDD en cette période de crise sanitaire surtout que ces recrutements sont souvent une urgence et doivent être faits rapidement. La solution face à cela ? Le recours à une agence d’intérim.

[1] PIXID

[2] Données pixid